SuperMeat, la startup israélienne spécialisée dans la viande cultivée, a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec Migros, la plus grande chaîne de supermarchés de détail et le principal fabricant de viande de Suisse. Ce protocole d’accord permettra d’accélérer la production et la distribution de viande cultivée à l’échelle commerciale.
Dans le cadre de ce partenariat, Migros a investi dans SuperMeat, ce qui indique que l’industrie voit un fort intérêt des consommateurs pour les protéines alternatives. Les deux entreprises ont pour objectif de consolider une infrastructure permettant de distribuer et de vendre de la viande cultivée à grande échelle afin de répondre à la demande du consommateur européen qui recherche des produits alternatifs plus efficaces et plus durables. Cette opération fait suite à un accord similaire signé entre SuperMeat et PHW Group, l’un des plus grands producteurs de volaille d’Europe. En effet, l’entreprise de viande cultivée se rapproche de plus en plus de la commercialisation.
Migros, la plus grande entreprise de vente au détail et le plus grand employeur de Suisse, investit de plus en plus dans le domaine des protéines alternatives. L’entreprise est un partenaire clé du nouveau « hub de viande cultivée » actuellement en cours de développement et qui devrait être opérationnel dès début 2023. Migros a également investi dans la startup Aqua Cultured Foods de Chicago, leader sur le marché émergent des produits de la mer alternatifs et a également lancé un œuf dur végétalien dans ses magasins.
« Comme les consommateurs exigent des produits protéinés plus durables, plus sains et alternatifs, Migros veut s’assurer d’être prêt à répondre aux besoins de cette clientèle croissante le moment venu », a déclaré Matthew Robin, PDG de ELSA-Mifroma, une entreprise du groupe Migros. « Ayant eu l’occasion de goûter personnellement le poulet cultivé de SuperMeat dans leur restaurant en Israël, j’ai été très impressionné par la similitude de ce produit avec le poulet traditionnel, ce qui a confirmé ma conviction du potentiel de cette technologie pour changer l’industrie de la viande. »
