Politique et législation

A Berkley, 50 % des dépenses alimentaires de la ville ne seront plus basées sur les animaux mais sur les végétaux d’ici à 2024

Lors d’une réunion qui s’est tenue mardi dernier, suite à l’action du groupe de défense des droits des animaux Direct Action Everywhere (DxE), le conseil municipal de Berkeley (États-Unis) a voté pour que 50 % des dépenses alimentaires de la ville ne soient plus basées sur les animaux, mais sur les végétaux d’ici à 2024. Berkley s’est également engagé à omettre totalement les produits animaux comme objectif à long terme.

La ville progressiste commencera à servir des repas végétaliens dans des établissements tels que les événements publics, les prisons et les maisons de retraite, une fois par semaine, en suivant l’exemple des Meatless Mondays (lundis sans viande), dans le but de réduire les émissions de carbone et l’exploitation animale inhumaine. DxE travaille à l’adoption de politiques similaires dans d’autres villes comme San Francisco et Chicago. Le groupe avait initialement fait pression pour une politique 100 % végétale, mais les autorités n’étaient pas prêtes, pour le moment, à passer un tel cap. L’accord ne concerne pas les écoles, qui sont gérées de manière indépendante.

Les efforts ont été menés par Almira Tanner, qui a déclaré : « La résolution d’aujourd’hui est une déclaration puissante affirmant la voix intérieure des personnes de conscience décentes […] Cette industrie est immensément puissante, mais elle ne fait pas le poids face aux citoyens passionnées qui s’unissent pour mener une action collective », a déclaré Mme Tanner dans son courriel. « Ce n’est que le début. »

Les deux groupes ont convenu que la ville peut réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la santé publique grâce au passage à une restauration végane. La résolution stipule : « La rationalisation de la transition de la ville de Berkeley vers des repas axés sur les végétaux et à base de végétaux fait progresser la priorité du plan stratégique de la ville, qui consiste à être un leader mondial dans la lutte contre le dérèglement climatique, la promotion de la justice environnementale et la protection de l’environnement. Cette décision soutient également l’objectif du plan d’action climatique selon lequel la majorité des aliments consommés à Berkeley sont produits localement. »

Share