Alors que Dunkin annonce cette semaine l’ajout de plus de 40 donuts végétaliens à ses menus belges, de nouvelles recherches menées par des psychologues de l’Université de Bath révèlent qu’un nombre croissant de Belges fuient la viande au profit d’alternatives végétales. L’enquête a révélé que la proportion de personnes satisfaites des substituts de viande a considérablement augmenté, passant de 44% en 2019 à 51% en 2020.
L’étude de l’Université de Bath portant sur la popularité croissante des substituts de viande a été réalisée grâce à deux sondages auprès de 1000 personnes en Belgique, en collaboration avec l’organisation belge de protection des animaux GAIA.
Cette évolution rapide des attitudes belges à l’égard des régimes sans viande est soutenue par les supermarchés, à l’image de Lidl qui a récemment ajouté 11 nouveaux produits à sa gamme végétalienne en Belgique. Le pays a également été choisi pour Plenitude, la première usine à grande échelle de mycoprotein au monde, qui devrait ouvrir cette année à Gand, suite à l’obtention l’an dernier d’un financement de 17 millions d’euros.
Les données révèlent que les préoccupations concernant l’élevage des animaux et l’environnement ont un impact significatif sur les choix alimentaires des individus. D’autres éléments de l’étude suggèrent qu’il n’y a pas eu de changement significatif au cours des deux années en ce qui concerne l’attitude envers la viande issue de culture cellulaire. Ainsi, 40% des Belges déclarent qu’ils achèteraient de la viande issue de culture cellulaire. Curieusement, les alternatives végétales étaient plus attrayantes pour les femmes, tandis que la viande de culture était plus attrayante pour les hommes.
“À bien des égards, les données de ce sondage confirment ce que beaucoup d’entre nous observent dans les supermarchés : les alternatives végétales à la viande et aux produits d’origine animale sont de plus en plus présentes. En à peine un an, nous avons constaté une augmentation significative du nombre de consommateurs belges satisfaits des alternatives véganes; ce chiffre est passé à un peu plus de la moitié en 2020”, explique le chercheur principal, Dr. Chris Bryant, du département de psychologie de l’Université de Bath.
