Alimentation et boissons

Quel est l’impact de l’étiquetage « végane » et « végétal » pour le consommateur ?

Lorsqu’ils commercialisent des produits sans viande, les marques et les détaillants ont le choix de la terminologie : « végétalien/végane » (vegan), « végétal » (plant-based) ou les deux. Mais quels termes plaisent le plus aux consommateurs flexitariens ? Et dans quelle mesure chaque terme est-il compris ? Dans le nouvel article de ProVeg International, vous découvrirez quelle terminologie résonne avec quels groupes démographiques et quels pays, et comment maximiser l’attrait de vos alternatives végétaliennes.

Tout d’abord, découvrons-en un peu plus sur le terme « végétalien/végane » pour les emballages des produits…

Les avantages de l’étiquetage d’un produit comme « végétalien »

Le terme « végétalien » (vegan) est bien compris par les flexitariens des pays anglo-saxons : 72 % des Britanniques et 64 % des Américains comprennent qu’un produit végétalien « ne contient absolument aucune viande animale, ni d’œufs ou de produits laitiers ». En comparaison, seuls 51 % des Britanniques et 54 % des Américains flexitariens pensent que la même affirmation s’applique aux produits étiquetés comme « végétal » (plant-based).

ProVeg infographie
© ProVeg International

Le terme « végétalien » est de mieux en mieux compris au niveau international. Cela peut, en partie, être attribué à la campagne annuelle Veganuary, de plus en plus mondiale, qui a compté 620 000 inscriptions en 2022.

Les inconvénients de l’étiquetage d’un produit comme « végétalien »

Tout d’abord, il n’existe pas de définition juridique officielle au Royaume-Uni ou dans l’UE concernant un produit végétalien ou végétal. C’est peut-être la cause sous-jacente de la confusion des consommateurs, car les deux termes sont utilisés de manière interchangeable dans l’hémisphère nord, avec des significations différentes. C’est pourquoi il est si important que les produits obtiennent le V-label ou une certification équivalente, car c’est le moyen le plus fiable de donner aux consommateurs qui recherchent des produits 100 % sans animaux la confiance qui pourrait leur faire défaut sur la base de la seule terminologie.

Deuxièmement, le terme « végétalien » peut amener certains flexitariens ou mangeurs mixtes à penser qu’un produit ne leur est pas destiné. Alors quelle est la solution si vous voulez toujours utiliser le mot en « V » ? Faites-le discrètement ou mettez-le au dos du produit. Les flexitariens ne seront pas découragés et les végétaliens seront toujours motivés pour vérifier l’arrière de l’emballage, ce qui vous permettra d’atteindre les deux segments. Là encore, l’utilisation du V-label ou d’une autre certification permet de contourner ce problème, car il s’agit d’un indicateur discret que les consommateurs végétaliens avertis savent qu’il faut rechercher.


Si vous souhaitez en savoir plus sur les avantages et les inconvénients d’autres termes tels que « végétal », ainsi que sur les différences d’attrait entre les pays, cliquez ici pour lire l’article complet.

Pour approfondir ces sujets et d’autres, consultez le catalogue complet des articles de ProVeg International sur le ProVeg New Food Hub.

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