Alimentation cultivée

34 % des consommateurs britanniques sont prêts à essayer la viande cultivée et 60 % la viande végétale

Une nouvelle étude évaluant l’acceptation par le public des protéines alternatives a été publiée hier par la Food Standards Agency (FSA). Elle révèle qu’environ un tiers (34 %) des consommateurs britanniques sont prêts à goûter de la viande cultivée, tandis que six sur dix (60 %) seraient ravis d’essayer des protéines végétales.

L’étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 1 930 adultes âgés de 16 à 75 ans au Royaume-Uni entre le 9 et le 11 décembre 2021, à la demande de la FSA, via l’omnibus en ligne d’Ipsos MORI.

La raison la plus souvent citée pour expliquer le manque de volonté d’essayer la viande cultivée (49%) est le fait de la trouver « rebutante », tandis que le plus grand obstacle à l’essai des protéines végétales est que les participants aiment consommer des viandes animales (36%).

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Saucisses cultivées © New Age Meats

Les participants qui ont déclaré ne pas vouloir essayer ces alternatives ont été interrogés sur ce qui les motiverait à essayer. Deux personnes sur cinq (42 %) ont répondu que rien ne pouvait les encourager à essayer des produits végétaliens, mais une personne sur cinq (21 %) pourrait éventuellement changer d’avis si le produit « avait l’air appétissant ». Deux personnes sur cinq (42 %) ont répondu que rien ne les inciterait à goûter de la viande cultivée, mais plus d’un quart d’entre elles (27 %) changeraient potentiellement d’avis si elles étaient convaincues qu’elle était propre à la consommation.

Le rapport de la FSA conclut : « La FSA cherchera à réunir les principales parties prenantes de l’industrie plus tard dans l’année pour examiner comment les entreprises peuvent être soutenues pour entrer sur ce marché et les guider à travers le cadre réglementaire existant de la FSA et le processus d’analyse des risques pour l’introduction de nouveaux produits alimentaires. »

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Bacon cultivé © Higher Steaks

Le professeur Robin May, conseiller scientifique en chef de la FSA, a commenté : « Notre priorité est de protéger les intérêts des consommateurs en garantissant que les aliments sont sûrs et correspondent à ce qu’ils prétendent être grâce à un processus scientifique solide. Nous reconnaissons le potentiel des protéines alternatives dans l’amélioration de la santé alimentaire et dans le cadre d’un système alimentaire durable ».

« Cette enquête importante souligne que, si de nombreux consommateurs envisagent d’essayer des protéines alternatives, ils ne le feront, à juste titre, que s’ils sont sûrs que ces produits sont sûrs et correctement réglementés. Par conséquent, nous travaillons en étroite collaboration avec les entreprises et les organismes commerciaux pour nous assurer qu’ils utilisent efficacement le cadre réglementaire existant de la FSA afin que les consommateurs puissent bénéficier de produits alimentaires innovants tout en ayant une confiance totale dans leur sécurité. »

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