Il y a deux semaines, HARi&Co, startup française d’alternatives végétales, lançait une campagne de communication sur les réseaux sociaux pour aider les Français à décrocher de la viande. Le site internet d’accompagnement www.viande-info-service.fr et des affiches comportant un “faux” numéro vert ont même été créés pour l’occasion afin d’aider les Français accros à la viande.
Suite à cette campagne, Emmanuel Brehier, co-fondateur de HARi&Co, explique : “L’initiative était en réalité une opération de sensibilisation pour faire bouger les consciences. Heureusement la viande n’est pas une addiction comparable au tabac ou à l’alcool et on n’a pas besoin d’un dispositif de lutte contre sa dépendance.”
Avant de poursuivre : “Mais, avec 86 kg de viande (équivalent-carcasse) consommée en moyenne par Français par an, notre société est toujours addicte aux produits carnés. Or il est temps d’agir et de prendre conscience que réduire sa consommation de viande est le premier geste simple à mettre en place pour limiter notre impact sur l’environnement.”
Ainsi, ce coup de com’ a pour objectif d’interpeller les Français mais aussi les politiciens, puisque malgré quelques avancées suite à la Loi Climat, la transition vers une alimentation plus végétale avance bien trop lentement. C’est pour cela qu’HARi&Co a créé le slogan “La viande, pour la planète, je freine !”.
HARi&Co suggère ainsi aux Français de réduire leur consommation de viande et de se tourner vers des alternatives végétales, par exemple grâce aux boulettes et galettes végétales de la marque.
Les produits sont en vente en GMS mais sont également consommés dans certaines cantines scolaires et restaurants universitaires. Afin d’avoir des alternatives végétales riches en protéines, les produits d’HARi&Co sont fabriqués à base de lentilles, pois chiches ou haricots rouges.
Toutes les légumineuses utilisées sont produites en France. Cette année, HARi&Co souhaite d’ailleurs créer sa propre filière de légumineuses bio en partenariat avec des agriculteurs locaux du Rhône-Alpes. L’objectif est ainsi de rémunérer les agriculteurs justement, d’avoir une matière première proche des ateliers de production et de créer un modèle agricole durable et bon pour l’environnement.
Afin d’aider les agriculteurs partenaires à se lancer, une campagne de financement participatif a récemment été créée et les contributeurs intéressés ont encore 10 jours pour y participer. Les fonds collectés permettront ainsi d’initier ce projet en aidant les agriculteurs à financer leur première semences de lentilles et pois chiches.