Etudes et Statistiques

Une étude révèle que 58% des consommateurs français âgés de 18 à 44 ans souhaitent que les marques proposent une offre végétale plus large

Une étude mondiale commandée par Barry Callebaut, le premier fabricant mondial de chocolat et de cacao de haute qualité, portant sur les
gourmandises d’origine végétale dans les domaines de la confiserie, de la boulangerie, de la pâtisserie et de la crème glacée, montre que trois répondants à l’enquête sur quatre (74 %) âgés de 18 à 44 ans déclarent  manger parfois du chocolat d’origine végétale. La recherche a été menée auprès de consommateurs résidant en France, au Royaume-Uni, en Pologne, en Allemagne, en Italie, en Espagne, aux États-Unis et en Australie.

Début 2020, dans une recherche similaire en Europe occidentale, seulement 25% déclaraient consommer des produits chocolatés d’origine végétale ou végétaliens. Fin 2021, près des deux tiers (64%) de ces mêmes consommateurs en Europe occidentale déclarent consommer parfois un produit chocolaté d’origine végétale.

58% des consommateurs français de 18 à 44 ans souhaitent une offre plus large

Les Millenials et la génération Z (âgés de 18 à 44 ans) sont plus susceptibles de rechercher activement un régime alimentaire végétalien. La recherche montre que six sur dix (60 %) s’attendent à ce que les marques alimentaires offrent une option végétale contre quatre sur dix
(43 %) pour la génération X et les baby-boomers (âgés de 45 à 75 ans).
La recherche montre également qu’un tiers (34%) des consommateurs mondiaux sont prêts à payer plus pour une option végétale. Les générations Z et Y (42 %) sont mieux préparées à le faire que les générations plus âgées (25 %).

Barry Callebaut
© Barry Callebaut

En France, les répondants âgés de 18 à 44 ans ont un comportement similaire, 58 % d’entre eux pensant que chaque marque devrait proposer une option végétale et 36 % étant prêts à payer plus cher.

En matière de chocolat au lait végétal, les deux tiers (67%) des Millennials & Gen Z (18-44) sont intéressés par une offre plus large. En France, les répondants âgés de 18 à 44 ans ont un point de vue semblable, avec 61 % d’entre eux déclarant qu’ils pensent que davantage de saveurs et de
textures devraient être disponibles dans le chocolat au lait végétal.

En moyenne, quatre consommateurs mondiaux sur dix déclarent avoir consommé davantage de produits d’origine végétale au cours des 12 derniers mois. Lorsqu’on leur demande de penser à l’avenir, près de la moitié (44 %) des consommateurs mondiaux prévoient d’augmenter leur
consommation de produits d’origine végétale. C’est près de trois sur quatre (72 %) pour les flexitariens. En France, 38 % déclarent consommer davantage d’aliments d’origine végétale et 33 % s’attendent à ce que leur consommation augmente à l’avenir.

Barry Callebaut
© Barry Callebaut

Le goût et la variété comme motivations clés pour manger du chocolat végétal en France

À l’échelle mondiale, les principales motivations pour essayer des friandises chocolatées d’origine végétale sont : la santé (43 %), le goût (41 %) et apporter de la variété à son alimentation/essayer quelque chose de nouveau (34 %), avant les préoccupations concernant le changement climatique et le bien-être animal. Seulement 12% déclarent changer leur alimentation à cause d’allergies. En France, le goût est la première motivation (41 %), avant le facteur visant à varier son l’alimentation (37 %) et les raisons de santé (31 %).

À l’échelle mondiale, les principaux obstacles à la consommation de chocolat végétal sont : les problèmes de goût (28 %), le prix trop élevé (25 %) et (19 %) disent ne pas en savoir assez.

En France, le prix est la première préoccupation (23 %) avant même les préoccupations gustatives (18 %).

La recherche auprès des consommateurs montre que parmi les allégations suivantes : végétalien/végan, végétarien, sans produits laitiers, sans lactose et d’origine végétale, cette dernière est la plus efficace. Les allégations sans produits laitiers et sans lactose rassemblent « seulement » 16 % d’appel par rapport aux autres allégations relatives aux produits laitiers.

Share